C'est un bruit plutôt agréable qui me réveille doucement à l'aube. J'ouvre lentement mes yeux, affalée dans mon lit.. bien au chaud dans une masse de couverture. J'ai tendance à être frileuse la nuit. Au final j'aime surement bien mon petit confort.. au moins pour dormir. Ce charmant son est le chant d'oiseaux qui chantent non loin de ma fenêtre.. Je souris, j'adore ça, c'est très agréable.. Je baille non gracieusement avant de m'extirper de mes draps. Au même moment l'une de mes femmes de chambre frappe à ma porte avant d'y entrer à mon autorisation. Je lui souris poliment et gaiement. Elle m'aide à m'habiller, j'ai pour habitude de discuter avec mes domestiques, je ne souhaite pas être le genre de jeune femme pourrie gâtée, j'aime être sociable et savoir comment ils vont où autre. Cette fois, c'est elle qui prend l'initiative de débuter la discutions. Je souris heureuse de cela, la laissant serrer mon corset. " Madame que faites vous aujourd'hui ? " Je regarde un instant par la fenêtre alors que je me retiens à ma commode lorsqu'elle tire sur les lacets. " Je songe passer une journée dehors, avec mon cheval dans les prairies. D'ailleurs ne serrez pas trop ce corset, si je fais un malaise il n'y aura personne pour me secourir. " Elle obéit et fait attention à ce que je suis bien maintenue mais pas trop serrée. " Vous me ferez préparer une besace de nourriture pendant que je petit déjeunerais s'il vous plait et vous annoncerez au garçon d'écurie qu'il faut préparer mon cheval. " Elle retient d'un signe de tête poliment et une fois qu'elle a terminé elle me laisse me coiffer. Généralement j'aime mes genoux plus ou moins ballant, je tresse les deux mèches qui tomberaient devant mes yeux et je les réunis pour ne pas être dérangée. Je passe un peu de parfum sur mon décolleté remonté et je me presse de rejoindre la salle à manger. Je salue mon oncle et ma mère en pleine discutions puis je me fais servir rapidement quelque chose à manger, je meurs de faim ce matin, je ne sais pas ce qui m'arrive mais je goutte à tout. Une fois cela terminé je me rend aux écuries, ma besace m'y attend et ma dame de chambre discute avec le garçon d'écurie, je souris. " Si à la nuit tombée je ne suis pas rentrée prévenez la garde " Je souris et on m'aide à monter à cheval en amazone. Je les salue, cale ma nourriture sur ma scelle et je parle au quart de tour pour quitter le château en direction des prairies si majestueuses. Il me faut une bonne heure pour les atteindre.. Leur odeur est exquise, on y sent l'herbe sauvage, les fleurs des champs.. et l'humidité de la rosée matinale non séchée par le soleil. J'avance dedans, l'herbe est relativement haute.. au pas sur mon destrier je profite du paysage jusqu'à ce qu'il se cabre par peur.. Je ne sais ce qui l'effraie de la sorte.. Mais surprise je tombe en criant en arrière, heurtant ma tête sur la terre.. Je suis totalement sonnée.. je perds quelques instants connaissance avant de me retrouver allongée dans l'herbe.. totalement désorientée. Un bruit non familier me fait tressaillir .. Je sens quelque chose avancer sous mes jupons.. Je les soulève en pensant au pire, donc doucement avec précaution.. je découvre un serpent.. je ne suis pas une experte en sang froid, mais je n'ose plus bouger.. il rampe vers ma jambe.. si je bouge il s'attaquera.. c'est sur..

Cela faisait des jours que j’avais quitté les Terres Sans Noms. De toute ma vie, je n’étais jamais sorti de mon petit village, j’ai toujours vu le même visage et surtout, tout le monde savait qui j’étais. Le bâtard, le fils issu d’un rapport non conjugal. J’ignorais qui était mon père, ma mère a toujours refusé de me révéler son identité, mais j’entendais les rumeurs et je ne savais pas si l’une d’entre elle était vraie. Cela a été dur de partir surtout pour quitter mes frères et sœurs. Toute ma vie, j’avais agis en père pour eux, je les avais protégé à la ferme contre quiconque nous voulait du mal. Je ne savais peut-être pas manier l’épée comme un véritable chevalier, mais je savais me battre. Ils m’ont tous sauté dans les bras, en pleure, j’ai essayé de les calmer, de les rassurant en leur expliquant que je reviendrais peut-être pour des visites, mais les terres des pacifistes étaient loin. Je savais que c’était un mensonge, mais je n’aurais pas supporté avoir cette dernière image d’eux, celle de plusieurs visages en larme. Je m’étais redressé, serrant ma mère dans mes bras, avant que je parte, elle m’avait laissé un médaillon, son médaillon avec une photo d’elle. Je lui avais promis que je ne le quitterais plus et c’était le cas, il était caché sous mes vêtements afin de ne pas attirer l’attention des voleurs sur ma route. Voyager seul n’était pas ce qu’il y avait de plus rassurant, mais mon beau père m’avait offert un poignard au cas où je devrais m’en servir. Alors j’errais sur ces immenses terres, essayant de me repérer afin de trouver mon chemin. Je rencontrais des villageois, des voleurs, des gardes, dans les tavernes, on me demandait pourquoi j’étais parti de mes terres, je leur expliquais que j’avais besoin de voir le monde, de changer d’air et je comptais me rendre sur les terres Galadhorn en espérant y trouver un travail. Certains admiraient mon courage, d’autres me disaient idiots. Après ces longues journées de marche, j’arrivais enfin sur les terres tant attendues. Je restais là pendant un moment, admirant le paysage, profitant du soleil. Et je m’asseyais, poussant un long soupire, espérant reposer mes jambes pour quelques minutes. J’y était enfin, il ne me restait plus qu’à trouver un village où je pourrais proposer mes services dans une ferme ou qu’importe, j’étais prêt à prendre le premier emploi qui me permettrait de trouver un logement. Je pris une longue lampée dos et enfin, relançait mon sac sur mon dos, reprenant mon chemin. Au bout d’une bonne heure et demie de marche, j’atterrissais dans une magnifique prairie, je caressais du bout des doigts les fleurs, m’arrêtait afin de découvrir ces différentes couleurs, je touchais l’herbe et souriait. J’y étais arrivé, j’avais réussi et j’étais toujours vivant. J’allais continuer mon chemin lorsque soudain, je la vis. Cette magnifique brune à la peau de porcelaine, allongée dans l’herbe telle une déesse des champs. Ma bouche s’entrouvrait devant une femme aussi belle. Il n’y en avait aucune comme elle dans le village que j’avais quitté. Je m’approchais discrètement pour découvrir son visage horrifié. Etais-ce moi ? J’avais pourtant lavé une grande partie de la crasse dans un lac non loin d’ici, étais-je si hideux ? C’est alors que je le vis, ce serpent qui commençait à monter sur sa jambe. Je portais mon index sur mes lèvres afin de lui demander de rester calme. Je savais qu’ils pouvaient sentir les vibrations du sol. Je m’approchais le plus discrètement possible et alors, j’attrapais sa tête de sorte qu’il ne puisse pas me mordre. Si je le relâchais, il m’attaquerait, j’étais obligé de prendre les grands moyens. Je pris mon poignard et lui tranchait la tête. Je le laissais gire sur le sol « Est-ce que tu vas bien ? » A vrai dire, je n’avais aucune idée des formes de politesses dans le coin, encore moins que nous n’étions pas censé tutoyer une belle inconnue. Je l’attrapais par la main avec de l’aider à se relever.

J'ai toujours adoré les promenade à cheval. Généralement je me débrouille très bien toute seule, je l'ai fait et refait, jamais je n'ai eu le moindre soucis. Je suis plutôt bonne cavalière voir l'une des meilleure de mon royaume alors honnêtement je ne m'inquiète pour la journée que je m'apprête à passer dehors. Le soleil est radieux, l'air est doux. J'ai déjà envie d'être allongée dans l'herbe, les yeux fermés et me faire envahir par une horde de sensations naturelles. Rien que l'odeur de guide jusqu'aux prairies si riches et majestueuses. Si je le pouvais je me ferais construire un palet ici et comme cela j'aurais cette vue à tomber par terre tous les matins à mon réveille et mes domestiques me ramèneraient de ses magnifiques fleurs qui vivent ici. Il me faut une petite heure au pas pour descendre jusqu'ici. C'est à dire qu'au galop je devrais en avoir pour moins de trois quart d'heure à mon avis. Il faut que j'arrive à bien gérer mon temps dans la soirée pour arriver avant la nuit pour éviter l'inquiétude générale. J'espère que tout ira pour le mieux mais je n'ai pas spécialement de doute. En tout cas je suis contente d'arriver à bon port. J'avance dans ses herbes semi hautes. Je ne regarde pas vraiment le sol, mais la vue splendide. Je souris heureuse d'être ici. Jusqu'au moment où mon cheval se cabre un hennissement de peur.. N'étant pas prête à cette éventualité je chute lourdement sur la terre qui semble si dure à ce moment. Ma tête heurte celle ci ce qui m'assomme quelques secondes. Lorsque je reprend connaissance c'est une vision d'horreur qui continue. Un serpent glisse dans mes jupons, il semble plutôt teigneux et bon sang.. il arrive sur ma jambe. Je ne sais pas vraiment quoi faire, je n'ose pas bouger, il partira peut-être.. Je relève alors d'un coup la tête. Surprise.. je vois un jeune homme magnifique ses cheveux blonds brillants et réfléchissant à la lumière du soleil matinale. Il me fait signe de ne pas bouger.. Je me fige.. Il attrape à mains nues la bête et la tue avant de la jeter plus loin. Mon coeur se calme.. je me sens presque dans l'immédiat mieux. Bon sang..Quelle histoire. Je remet immédiatement mes jupons en place gênée à l'idée qu'il puisse avoir vu mes jambes nues..Ce qui n'est pas tellement dans le protocole.. Alors j'entends la voix de cet garçon, cet homme.. mon coeur bat trop vite.. oh, il semble ignorer que je suis une dame de la noblesse deuxième princesse du royaume. Il me tutoie.. Je déglutis.. peu importe, c'est probablement un chevalier venant aider l'armée de mon oncle. Je saisis sa main pour qu'il m'aide à me redresser. " Mieux merci pour tout. " Je souris discrètement. Je retire l'herbe de mes cheveux.. je secoue ma robe.. et je cherche mon cheval. Pas de cheval. Oh là je suis un peu mal. " Mon cheval c'est fait la mâle, ce n'est pas malin ! " Je regarde tout autour de moi puis je souris à nouveau au bel inconnu. " Je suppose que vous n'êtes point d'ici ? venez vous pour que mon oncle fasse de vous un chevalier ? " C'est vrai que pas mal d'homme veulent également la paix et pour cela mon oncle envoie des légionnaires tuer les personnes désirant la guerre. Nous n'avons pas besoin de cela ici, nous vivons très bien sur nos îles. " Je m'appelle Eowyn, je suis la cousine de la princesse, enchantée, dois-je vous appeler mon preux chevalier ? Je vous dois une fière chandelle, comment puis-je vous remercier ? ". Je n'arrive pas tellement à quitter son regard.. son visage, il semble être un ange tombé du ciel. Magnifique.. J'aurais envie de le toucher mais je crois que cela ne sera pas correcte, il m'a aidé une fois, je ne me vois pas en abuser..

On me disait fou de voyager seul, selon eux, je ne tiendrais pas une journée sans qu’on me vol mes biens ou que je me fasse tuer. Il semblerait que ces personnes me sous estimaient, car après ces longues journées de marche – je n’avais pas de monture, il fallait bien voyager avec ses jambes – j’atteignais enfin les terres tant attendues. Il ne me manquait plus qu’à trouver un village où je pourrais m’installer et trouver un travail. J’étais prêt à prendre le premier travail qu’on me donnerait, je n’avais pas peur de me salir les mains et il me fallait absolument gagner ma vie. C’était une nouvelle chance qui s’offrait à moi, j’allais découvrir la vie au-delà des Terres Sans Noms, là où j’ai grandis, je pourrais enfin découvrir de nouveaux visages, une nouvelle culture, j’étais prêt à connaître tout cela, je ne voulais plus l’imaginer par les histoires que mon voisin me racontaient. Je voulais vivre ces histoires. Ma marche me fit atterrir dans une magnifique prairie, tout était différent de l’endroit où je venais. Je m’arrêtais pour toucher les fleurs colorées du bout des doigts, pour en respirer leur odeur, pour admirer la beauté du paysage. Je continuais d’avancer, un peu plus doucement cette fois, maintenant que j’étais arrivé à bon port et alors, je la vis. Cette magnifique brune à la peau de porcelaine, allongée dans l’herbe. Si toutes les femmes de cette île lui ressemblaient, j’étais déjà conquis. Mais son visage n’était pas détendu, non, il était horrifié, je mis un temps à comprendre d’où venait le problème et alors, je remarquais un serpent qui commençait à monter sur sa jambe. Son regard se posait sur moi et alors, je lui fis signe de rester calme. J’arrivais avec le plus de discrétion dont j’étais capable et alors, me saisit du serpent par la tête. Sachant très bien qu’il m’attaquerait si je le relâchais, j’étais obligé de le tuer. Je sortais mon poignard et lui coupait la tête, le jetant un peu plus loin dans les hautes herbes, sachant pertinemment qu’un autre animal se ferait le plaisir d’en faire son repas. Je n’avais aucune idée des formes de politesses sur ces terres, encore moins de tout le protocole ou des choses comme cela, alors c’est instinctivement que je la tutoyais, lui demandant si elle allait bien. Je l’aidais à se relever et me remerciait. Je lui adressais un petit sourire. Elle était belle, de loin la plus belle femme qui m’a été donné de voir et mon cœur frappait si fort dans ma poitrine. « Il s’est peut-être enfui jusqu’à la prochaine écurie » lançais-je. Je n’arrivais pas à la quitter des yeux, j’aimais ses lèvres roses, ses légères pommettes. Elle sentait bon, je ne pouvais pas en dire de même après ces longues journées de marche. Bien sûr, je m’étais lavé dans un lac sur le chemin, mais certaines parties de mes vêtements tombaient en lambeaux, mais je n’en étais pas nu pour autant. Elle me demandait si j’étais ici pour qu’on me fasse chevalier et son vouvoiement m’échappait. Après tout, je ne connaissais rien de ces terres. « Oh euh chevalier ? Je ne sais pas manier l’épée… Ton… Euhm pardon, votre oncle est le seigneur de ces terres ? Cela fait des jours que je marche depuis les Terres Sans Noms pour rejoindre ces terres, je comptais me rendre dans le premier village que je trouvais pour y chercher un travail ». Elle se présentait, Eowyn. C’était le plus beau prénom qui m’ai été donné d’entendre. Eowyn, Eowyn, je voudrais le chanter, le prononcer à haute voix afin qu’il traverse mes lèvres. Quel nom sublime pour une femme qui égalait sa beauté. Elle était la cousine de la princesse. Oh… Peut-être lui avais-je manqué de respect ? Je n’en savais rien, il me faudrait du temps pour m’accoutumer à cela. « Je suis Jorah. Je euhm… Pardon, je suppose que je te… vous dois le respect, c’est ce qu’on m’a lu… dans un livre… Veuillez m’excuser pour ma familiarité, j’essaierais de m’y habituer. Je ne suis pas un preux chevalier madame, je ne suis qu’un fermier sans logement pour le moment ». Je me pinçais les lèvres, mon cœur n’arrêtait pas de battre dès l’instant que son regard croisait le mien, je passais ma main dans mes cheveux « Si t..vous tenez vraiment à m’aider. Peut-être pourriez-vous m’aider à trouver un travail ? »

J'ai toujours adoré ce moment de la matinée. Il fait juste jour, c'est tout à fait agréable. On y sent l'odeur de la rosée, on y sent les fleurs. C'est tout bonnement parfait. La prairie à cette heure de la journée est la plus belle vue que j'ai puisse voir. En tout cas je n'ai pas beaucoup voyagé, c'est claire que c'est difficile lorsqu'on est princesse et que je me dois d'être avec cousine ou de la représenter lorsqu'elle n'est pas dans notre royaume. En tout cas je me sens enfin bien. Je déteste vivre publiquement. Certes ma vie n'est pas autant affichée que celle du roi ou de la reine voir de leur fille mais tout de même on me demande trop de compte et j'aime la solitude par moment. La seule présence de mon cheval me convient amplement. C'est tout bonnement parfait.. enfin je pensais que cela allait l'être encore un moment jusqu'à ce que mon cheval se cabre. Je chute lourdement sur le sol. Aie, c'est drôlement dur lorsque c'est violent. Je perd connaissance l'espèce de deux secondes peut-être enfin j'en sais strictement rien.. Je suis totalement sale.. et j'ai un serpent dans mes jupons.. Bordel.. Je me fige, je n'ose pas bouger espérant qu'il parte avec un peu de chance, mais il prend son temps ou alors il est content sur mes jambes.. Il glisse froidement.. J'ai envie d'hurler et de le faire valser et de courir.. mais j'ai un gros risque de me faire mordre.. et comme je ne connais pas les serpents.. et si cela se trouve il est vénéneux. Et là je risquerais de laisser ma vie. Je tremble presque.. mais un bel homme débarque de nul part.. mon dieu.. j'ai l'impression avec le soleil se levant dans son dos.. de voir un ange, ces boucles blondes.. ce regard.. Je me resaisis et je le laisse me sauver comme une vraie princesse. Je lui souris totalement sous son charme à ce moment là. Il m'aide à me relever et là.. il me tutoie. Je déglutis, je crois qu'il ne doit pas être d'ici. En tout cas je le remercie sincèrement.. et je note que mon cheval c'est clairement fait la mal et que je suis mal barrée. Je soupire.. " Il n'y a pas d'écurie plus proche que celles du château.. et c'est à une heure de cheval..je pense qu'il n'est pas loin.. dans les sous bois.. " Je souris légèrement. Je le sifflerais tout à l'heure, il est dressé et répond plutôt bien d'ailleurs. En tout cas je me demande s'il est venu pour faire parti de la garde de mon oncle. C'est tout à fait possible. Je lui demande quelques questions, passant pour moi à un vouvoiement de rigueur, je ne tutoie que peux de personne, je ne suis pas habituée.. Mais apparemment il n'a pas l'intention de devenir chevalier. Ok.. c'est un peu un mythe qui tombe mais cela le rend gauche et c'est un peu.. comment dire.. mignon.. attirant. C'est stupide, bien entendu, je ne le connais absolument pas. Bon.. " Le prochain village ne vous apportera pas de travail, je pense qu'il faut que vous alliez à Belyr, c'est là bas que je vis. Je me présente simplement et je souris. Je reste un peu surprise. Il m'avoue qu'il est fermier.. Oh un fermier.. je n'en avais jamais rencontré il me semble. En tout cas je le remercie. Parce que sans lui je ne sais pas si ce serpent m'aurait attaqué.. mais en tout cas il reste mon sauveur, je me dois de lui être redevable. Il me propose alors de l'aider à trouver un travail. " Oh bien entendu.. et bien.. bien entendu, je peux aisément vous trouvez un travail.. " Je souris.. Je siffle pour voir si mon cheval revient. " Il faudra m'en dire plus sur vous.. " Je vois alors mon cheval arriver tranquillement vers nous. Je souris pleinement. " Vous savez monter à cheval, j'ai prévu une journée dehors avant de rentrer, vous me ferez bien l'honneur de m'accompagner ? Je suis persuadée que votre voyage est passionnant à narrer, j'adore les histoires conter ! " Je souris, j'attend qu'il monte, si le fera.. pour monter à ses cotés, j'aime déjà cette perspective.

Je venais de loin, c’était peu dire. Des journées de marche, de pèlerinage si on peut dire jusqu’à ces terres. Je les avais tant rêvée, on me les avait tant comté que j’avais l’impression de les avoir déjà vu, c’était comme si j’avais déjà humé le parfum de ces fleurs rien qu’en écoutant mon voisin parler de cette contrée, comme si je m’étais déjà allongé dans l’herbe parfumée. Mais tout était encore mieux que dans mon imagination, j’aimais ce que je voyais, tout semblait si magnifique. Or, le paysage ne fut pas ma surprise la plus grandiose. C’était cette femme, c’était ce que j’avais vu de plus beau. Au village, je n’avais jamais véritablement fréquenté de femmes, je ne savais pas m’y prendre avec elles et elles semblaient toutes tomber pour le preux chevalier en visite sur les Terres Sans Noms. Ils avaient le droit de les voir écarter les jambes pour lui, mais moi, j’ai toujours préféré le raffinement, pas que les envies n’étaient pas, mais j’avais un meilleur goût, les femmes qui écartaient les cuisses à ceux qui voulait le voir me dégoûtaient, elles n’étaient pas digne. Mais elle… Elle respirait le raffinement et la grâce, on croirait à une nymphe ou bien une sirène avec ses longs cheveux bruns, ses grands yeux. Mon cœur martelait si fort que je mettais un certain moment avant de me rendre compte de son état d’urgence. Avec l’habitude, je me suis saisi du serpent pour le tuer. J’aidais alors cette magnifique créature à se relever. Je ne la quittais pas des yeux. Quels parents pouvaient mettre au monde une telle perfection ? Je ne me rendais pas compte que j’étais impoli jusqu’à ce que je la surprenne à me vouvoyer. C’était donc une coutume d’ici. Elle me fit remarquer que son cheval s’était enfui. « Oh… Ne tardons pas à aller le chercher dans ce cas ». Je lui adressais un petit sourire. Elle me demandait si j’étais venu ici afin d’être chevalier, je me mordais la lèvre et baissait mes yeux sur le sol, lui avouant qu’à vrai dire, je n’étais qu’un pauvre fermier. Apparemment, elle était une femme de la cours, elle devait sûrement avoir des principes, ne pas parler à des roturiers ou des choses du genre non ? Mais cela ne la fit pas fuir, j’en étais ravis. Elle m’expliquait que le prochain village que j’allais trouver ne m’apporterait pas de travail, je devrais aller, selon ses conseils, à Baelyr, là où elle vivait. Oh ? Donc je pourrais la revoir ? Pouvoir contempler sa beauté de loin ? Elle me considérait comme son sauveur alors que j’avais simplement tué un serpent, c’était chose commune chez moi, je ne voyais pas tellement pourquoi elle devait me considérer comme son sauveur, mais je lui proposais de m’aider à trouver du travail. « Oh, merci madame » Je me permettais de prendre sa main afin de la porter à mes lèvres. Cela n’a été qu’une simple pulsion. Alors, elle sifflait, je regardais autour de moi pour remarquer qu’un cheval s’avançait vers nous, je me fendais d’un sourire « En espérant ne pas vous ennuyer avec mes histoires ». Elle me demandait si je savais monter, j’acquiesçais, elle voulait que je lui narre mon voyage. Je montais et lui tendait une main, l’invitant à s’accrocher à moi afin de lancer son cheval dans cette ballade. « Vraiment ? Moi aussi… C’est ce qui m’a poussé à partir de mon village, mon voisin ne cessait jamais de me narrer les paysages d’ici, j’ai eu envie de voir tout cela de mes propres yeux. Pour vous avouer, personne ne me pensais capable de voyager seul jusqu’ici, je n’ai qu’un poignard pour me défendre des voleurs, mais je n’ai pas énormément d’or sur moi ». Je m’arrêtais un moment, laissant les bruits des sabots de son cheval briser le silence, puis je repris « J’ai fait un tas de rencontre. A commencer par cet homme dans une taverne, il disait avoir quatre femmes et une dizaine d’enfants. Je ne savais pas que cela était possible de marier plusieurs femmes, mais cela ne semblait pas lui poser de problème, d’ailleurs, j’ai rencontré ses épouses plus tard et le plus surprenant était qu’il n’y avait pas une seule once de jalousie entre elles. Je n’ai pas compris, car trois d’entre elles se retrouvent chaque soir avec un lit vide. » Je me coupais « Veuillez m’excuser, il m’arrive de beaucoup trop parler, soyez franche et dites-moi si ces histoires vous ennuies ».

Je ne sais plus si c'était une bonne idée de partir toute seule au final. J'ai bien failli me faire mordre à la jambe par un serpent. Je crois que cet homme m'a un peu sauve la vie, je lui dois beaucoup. Et j'avoue que la première fois que mon regard se pose sur lui.. je suis plutôt.. Subjuguée. J'aurais vu un ange cela m'aurait surement fait le même effet, il est beau très beau et surement pas d'ici. Je me méprend le prenant pour un futur chevalier, il s'avère qu'il ne vient ici que pour trouver un métier de valet. Je le trouve d'autant plus craquant.. C'est vrai que les femmes craquent souvent pour un chevalier.. un homme fort, je n'ai pas besoin d'un homme qui risque sa vie tous les jours pour être heureuse. Je ne risquerais pas de le perdre au moins. Je crois que je serais des plus heureuses même d'être sûre qu'il n'arrivera rien à l'homme que j'aime, cette peur doit-être tout bonnement juste saisissant. Alors lorsqu'il me demande de l'aide pour un métier, je ne peux point refuser cette offre. Je veux l'aider. Je veux vraiment qu'il reste de plus au château, je me sens irrévocablement attirée par sa personne. J'aimerais connaître son histoire c'est pour cela que je lui propose le reste de ma journée en ma compagnie. Il n'a pas forcé d'accepter mais je pense qu'il n'osera point refuser. Il monte à cheval et m'aide à monter en amazone devant lui. Il tient les reines. Je souris lorsqu'il conte son histoire avec de légères anecdotes. Il a peur de m'ennuyer. " Oh non, ne vous en faîtes pas, je vous écoute attentivement. " Je me retourne face à lui pour lui sourire. Je le guide jusqu'à la rivière. Je veux me baigner un peu et me reposer sur les roches chaudes que le soleil réchauffera. Un fois à bon port je descend de mon cheval et je l'attaque à un arbre à coté de l'eau pour qu'il puisse boire. Je m'avance vers la petite rivière, presque un ruisseau. Je passe mes mains dedans.. c'est frais.. agréable. Je m'installe sur un rocher et je quitte mes bottines, je retire le couvre robe pour être en jupon.. j'avance nue pieds dans l'eau et je soupire. " Oh vous devriez venir elle est vraiment bonne ! " Je rie naturellement et là je vois un gros poisson de rivière me passer entre les jambes. "OHHHH" Je suis surprise.. Je saute dans l'eau pour l'éviter.. J'en glisse et je finis dans l'eau.. J'éclate de rire.. Restant les fesses dans l'eau.. " Allez venez.. Si vous venez pas je vous tire !"

Eowyn était la plus belle femme qui m’a été donné de rencontré. Une telle pureté émanait de cette femme, on avait envie de caresser sa peau de porcelaine, humer l’odeur délicieuse de ses cheveux. Rester planter là à la regarder sous la lumière du soleil, j’étais littéralement éblouis par cette femme sortie de nulle part. Heureusement pour moi, je n’en perdais pas mes moyens, je ne me suis pas mis à bredouillé bêtement ou quelque chose comme ça. Je me contentais de la regarder, me demandant comment une femme pouvait être aussi captivante alors que je ne savais rien d’elle. J’apprenais qu’elle vivait au château, elle était une Lady, je crois qu’on les appelait comme ça et selon la coutume, en simple paysan, je lui devais le respect. C’est ce dont je me souvenais des histoires de mon voisin. Mais je n’étais pas habitué à cette forme de vouvoiement. Je me forçais, ne désirant pas être grossier envers cette magnifique créature à la peau de porcelaine. Je me présentais à mon tour, lui avouait que je n’étais pas ici pour devenir un chevalier. A vrai dire, je ne savais pas manier l’épée, bien que je savais me défendre, mais disons que mes combats n’étaient pas vraiment « à la loyale ». Mais en gage de sa gratitude, elle consentait à m’aider à trouver un travail au château. J’avais l’impression que si j’avais rencontré Eowyn, ce n’était pas par hasard, comme si on avait désiré la mettre en travers de mon chemin, en détresse afin qu’elle vienne m’aider à m’épanouir dans la nouvelle vie que m’offrait ces îles. Elle me proposait de partir en ballade avec elle. Je n’avais pas envie de refuser, elle me semblait d’une excellente compagnie en plus d’être ravissante et elle voulait que je lui conte mes aventures. Je montais à cheval, lui offrant ma main afin de l’aider à monter en amazone devant moi. Par cette proximité, mon cœur s’emballait, j’avais peur qu’elle puisse le sentir battre contre ma poitrine. Je me lançais dans certains détails de mes aventures. Je parlais sûrement beaucoup trop et Eowyn demeurait silencieuse. Alors je me coupais, m’excusant de parler autant. Mais elle m’écoutait attentivement. Je ne pouvais m’empêcher de sourire et je continuais sur mes aventures jusqu’à ces terres, parlant des voleurs, des marchands, des personnes qui ne croyaient pas en moi lorsque je leur disais que je voulais venir jusqu’ici, que je me retrouverais mort. Pendant ce temps, Eowyn m’indiquait le chemin à prendre. Cette proximité de nos corps me troublait toujours, je n’avais jamais été aussi « proche » d’une femme. Nous arrivions jusqu’à une rivière, c’est là qu’elle voulait s’arrêter. Je l’aidais à descendre et la laissait attacher sa monture à un arbre. Je la regardais s’avancer vers la rivière, l’ombre des arbres laissant des reflets presque roux à ses cheveux et alors, elle retirait sa robe, laissant son jupon. Je me concentrais afin de ne pas ouvrir la bouche, subjugué. Elle me happait, j’étais complètement enivré par son image, sa douceur et son sourire qui semblait illuminer son visage. Elle me conseillait de venir « Vous regarder est beaucoup plus agréable je pense ». Avais-je véritablement dis ça ? Mon dieu… Il fallait que j’apprenne à fermer ma bouche. Son rire est contagieux, je riais avec elle lorsque soudain, elle glissait dans l’eau, se retrouvant assise là. J’éclatais de rire et alors, elle me hâtait de venir « Bien, j’arrive ». Je souriais, je ne pouvais pas lui dire non. Je retirais mes chaussures et quelques vêtements, afin de me jeter dans l’eau « Vous aviez raison, elle est vraiment bonne ». Je me redressais, retournant sur mes pieds et venait m’installer près d’elle « Je vous ai parlé de moi. Je veux savoir ce qu’est la vie dans un château, parlez-moi de vous Eowyn, je ne sais rien de vous a part le fait que vous soyez la plus belle femme qu’il m’est été donné de voir » Je rougissais « Pardon, je n’ai pas l’habitude de faire de tels compliments. Je ne veux pas vous mettre mal à l'aise. Je vais plutôt me noyer afin de cesser de dire de telles choses ». Lançais-je afin de plaisanter, mais je passais ma tête sous l'eau.

Je ne m'attendais pas àa voir de la compagnie aujourd'hui. Généralement il est vrai que je quitte le château pour me trouver un moment d'intimité, j'aime partager ma vie, mais je n'aime pas que tout y soit public, pour avoir une vie privée c'est des plus difficile, tout est surveillé et encore je ne suis que seconde princesse, ma cousine doit moins bien vivre la situation de princesse. Je suppose que c'est totalement éreintant et frustrant comme titre, de ne pas pouvoir faire ce que l'on veut, être avec qui l'on désire. Moi même je ne peux pas toujours, mais je me réserve des plaisir comme celui d'une balade seule. Et tombée sur un vagabond est plutôt surprenant, généralement ils sont crasseux et voleur, mais celui que je croise semble être le plus parfait de tous les hommes. Je ne comprendrais jamais les secrets fous et fusionnels de l'amour. Je ne saurais dire si je l'aime, ce qui me semble impossible en si peu de temps.. mais après tout.. l'amour n'a pas de limite, je craque, je le sais, je me sens faible face à lui en moins de quelques secondes, peut-être l'effet de mon sauvetage. Je l'ignore, en tout cas je suis ravie de partager mon temps avec lui. Nous montons à cheval pour rejoindre la rivière et profiter de la belle journée qu'il s'annonce. Il me narre quelques uns de ses récits mais prend vite peur d'être trop ennuyeux, je le rassure en lui avouant que je suis plutôt enchantée de l'écouter. Je souris le guidant dans les plaines. Nous arrivons vers l'endroit que je cherchais. Je descend de cheval avec son aide. J'attache ma monture et je me dirige vers le bord de l'eau, je quitte le dessus de ma robe pour rester en jupon. J'entre dans l'eau bonne, tentant de le faire venir avec moi. Mais apparemment il préfère me contempler, je rougis et souris timidement en riant toujours d'amusement, je finis par me retrouver assise dans l'eau. Je me laisse alors allée un peu. Personne sauf lui, et il ne connait pas les codes d'une cour. Je veux qu'il vienne et je redemande, il vient cette fois, j'en suis ravie. Je lui offre un immense sourire." Vous saurez que j'ai régulièrement raison monsieur ! " Je souris, en le taquinant bien entendu. Puis il me demande de parler de moi. J'écoute ce qu'il me dit. Et il y glisse un nouveau compliment qui semble le mettre mal à l'aise. Je ris naturellement aimant cette spontanéité. Il veut s'en noyer. Et il glisse sa tête sous l'eau. Je le remonte immédiatement ! " Oh non, ne faîte pas ça ! Et comment pourrais-je vous conter mon histoire alors si vous vous noyez.. trop grande serait ma peine.. je suis sûre que vous ne désirez pas cela ! " Je souris, me rendant compte que je le tiens toujours dans mes bras après l'avoir remonter. Je caresse ses boucles, je l'installe sur mes genoux. " Si vous voulez tout savoir..je suis une princesse.. la seconde, cousine de la fille du roi. J'ai grandi dans son ombre tout en étant sa meilleure amie. J'avoue préféré cette situation, je dispose de plus de liberté, moins de protocole.. je n'aime pas trop les règles de la noblesse. " Je souris, baissant la tête pour le regarder. " Avez vous une promise dans votre pays, une femme qui anime votre coeur ? Peu-être faite vous se voyage pour trouver un travail et la faire vivre, je trouverais cela si romantique qu'un homme fasse cela pour moi.. "

Je n'avais jamais rencontré pareille créature, aucune femme ne lui ressemblait dans le village où j'avais grandis et je pensais avoir aperçu de belles femmes pendant mon voyage, mais elles faisaient toutes pâle figure à côté de la beauté d'Eowyn. Elle était de ces beauté naturelle, elle ne semblait pas avoir à faire d'effort afin d'être parfaite. Au moment même où je l'ai aperçue, elle me happait, je ne pouvais rien regarder d'autre et je me réjouissais de pouvoir la contempler de loin en travaillant à la cour. Je ne sais plus comment ils appelaient ça dans les romans... Un coup de foudre je crois. Lorsqu'on tombait sous le charme de quelqu'un dès le premier regard. C'est ce qu'il m'arrivait avec la belle Eowyn. Je ne pourrais jamais oublier ce beau sourire angélique. Mais je crois que ce genre d'amour n'était pas autorisé à la cours. Je n'étais qu'un paysan, elle semblait venir d'un tout autre milieu. Cependant, cela ne semblait pas la gêner, car elle m'invitait à partir en ballade avec elle. Je ferais tout pour rester un peu plus longtemps aux côtés de cette femme sublime, alors mes jambes avaient beau me faire mal après ces longues journées de marche, j'acceptais de monter à cheval. Je l'aidais à monter devant moi. Cette proximité me troublait et j'étais certain qu'elle pouvait sentir mon cœur battre à tout rompre. Je me lançais dans le récit de mon voyage, mais j'avais soudainement peur de l'ennuyer. Elle me rassurait, m'avouant qu'elle écoutait. Elle me guidait, car je ne connaissais pas du tout les lieux et nous arrivions vers une rivière. J'aidais la belle Eowyn à descendre de sa monture, mais soudain, son geste me troublait. Elle retirait le haut de sa robe, je pouvais voir ses formes se dessiner sous son jupon blanc. J'avalais ma salive, ne pouvant pas détourner mes yeux de ce spectacle. Elle m'invitait à la rejoindre, mais mon aveu sortait de lui même de ma bouche, lui disant que je préférais la regarder. Je rougissais. Elle était amusante, elle semblait respirer la joie de vivre et je riais avec elle. Alors, je décidait de la rejoindre, retirant quelques vêtements, je plongeais entièrement ma tête sous l'eau, sentant chacun de mes membres revivre. Je ne pouvais m'empêcher de la complimenter et j'avais soudainement peur de la mettre mal à l'aise. Afin de détendre l'atmosphère, je fis semblant de vouloir me noyer et Eowyn se précipitait pour me remonter à la surface. "Non je ne désir aucunement votre peine" je me fendais d'un petit sourire. Je me rendais compte que nous étions toujours dans les bras de l'autre, ses mains me brûlaient la peau, comme si je sentais cette électricité parcourir mon corps. Ses mains venaient caresser mes cheveux, ce geste était si agréable et spontané, je laissais ma tête se poser sur ses genoux, la contemplant d'où j'étais, écoutant attentivement son histoire. "Je vous avoue ne rien y comprendre. Mais cela me semble une vie plutôt difficile de ne pas être libre de chacun de ces mouvements... Est-ce pour cette raison que vous vous baladez seule ?" demandais-je, elle baissait les yeux vers moi, mon cœur s'emballait. Je riais légèrement à sa question "Non, aucune femme ne détiens mon cœur pour l'instant" je levais des yeux admiratifs sur son visage "Etes-vous une grande romantique Eowyn ? Je vous avoue aimer ce genre d'histoire... Mais je n'en ai jamais vécu une..."