you're my happy ending + louise [hot]

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Louise & Jon

Jon était vraiment très perturbé depuis l'annonce du mariage de Louise. Qui plus est avec Elijah. Jon n'avait plus osé regarder son cousin en face depuis l'annonce, craignant n'y trouver que le reflet de sa propre honte. Il était surtout dans un grand désarroi, ne sachant réellement que faire. Déjà, il était certain que la première chose à faire était de parler à Louise. Après tout, elle n'avait appris sa véritable identité que récemment, alors même qu'elle se trouvait en compagnie de son futur époux. Avait-elle songé à Jon, lorsqu'elle avait appris son mariage avec un autre ? Avait-elle été aussi désemparée que lui, ou simplement résignée à accepter un sort que beaucoup de jeunes femmes terribles ? Jon aurait bien voulu crier sur tous les toits que cette femme lui appartenait déjà, mais il ne savait que trop bien ce qu'il se passerait ensuite. Son cousin le haïrait, Louise se ferait au mieux fouetter pour avoir donner sa virginité avant le mariage. Il ne pouvait faire souffrir Louise volontairement, même si c'était pour lui éviter ce mariage, c'était impensable. A la rigueur, il la préférait marier avec Elijah. Mais bien entendu, il était décidé à trouver tous les moyens pour annuler ce mariage et sauver sa belle d'un embarras certain. Elijah pourrait se rendre compte lors de la nuit de noces qu'elle n'était pas chaste. Ce serait une véritable catastrophe. Rien qu'à cette idée, Jon se sentait paniqué.

Bref, il aurait souhaité parler à Louise le plus tôt possible, mais ce fut compliqué. En réalité, il n'avait pas réussi à l'approcher seul, et demander une audience privée aurait forcément paru louche. Il avait donc décidé de lui faire parvenir un message calligraphié, lui donnant rendez-vous dans le parc du château, à la nuit tombée. C'était certainement complètement fou, peut-être qu'elle ne trouverait pas le moyen de s'éclipser en toute discrétion ; ou pire ! peut-être qu'elle ne voudrait tout simplement pas le voir. Après tout, il lui avait menti sur sa véritable identité. Il lui avait également pris son honneur, même si on ne pouvait pas dire que ce fut contre son gré. Elle était même tout à fait consentante, et Jon était même certain qu'elle avait beaucoup apprécié. A moins qu'elle ne soit déjà maîtresse dans l'art de la simulation. Ce qui, forcément, entacherait sa fierté.

Il attendait donc, caché à l'abri d'un arbre, impatient et fébrile. Il n'avait pu que croiser son être aimée, la voir déambuler dans le château thoron, alors que tout le monde la saluait et la félicitait pour ses fiançailles. Jon ne pouvait que se taire, ne pouvant faire semblant de lui parler pour la première fois. Il la connaissait déjà trop bien, l'aimait trop fort pour pouvoir jouer ce genre de jeu. Louise était en retard, il en était désormais certain. Il continuait néanmoins d'espérer son arrivée, avec beaucoup d'ardeur.

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JON AND LOUISE;

when life leaves you high and dry, i'll be at your door tonight, if you need help. i'll shut down the city lights, i'll lie, cheat, i'll beg and bribe to make you well.

Depuis quelques jours, Louise Telemnar se sentait comme prisonnière d'une farce qui ne semblait réjouir que très peu de monde et qui faisait le malheur de bien trop de personnes. Le sien, pour commencer mais, pas seulement. En effet, l'annonce de ses fiançailles avec le prince Elijah, grand-frère du roi Barahir, avait écorchée bien des cœurs et meurtris bien des desseins sur son passage. Néanmoins, cette alliance royale sonnait de bonne augure aux oreilles d'un père plus que comblé par sa fille jusque-là bien trop désobéissante à son goût. Il avait mainte fois tenté d'offrir la main de Louise à des hommes de bonnes familles mais, avaient tous pris la fuite à l'entente de la réputation que celle-ci trainait derrière elle depuis des années déjà. Après tout, ces messieurs cherchaient davantage une épouse aux hanches larges et fécondes capable d'honorer la promesse d'un héritier plutôt que d'une dame indisciplinée et au caractère bien trop borné. Seul Jon paraissait charmer par ses humeurs plus que changeantes et son tempérament loin d'être facile à apprécier. Et pourtant, la future épouse s'entêtait à cultiver une haine sans merci envers son amant qu'elle jurait haïr à qui voulait l'entendre. Son cœur avait beau la trahir à s'affoler en la présence du cousin du roi, sa bouche quant à elle, ne proférait amèrement quelques viles paroles à son égard. Et pour cause, le jeune Thoron avait osé l'affront suprême : lui mentir sur son identité. Et bien que Louise ne portait que peu d'importance à la classe sociale de son aimé, c'était bien loin d'être le cas pour son cher père qui ne s'attardait que sur des affaires pécuniaires, encore et toujours, délaissant à jamais les affres de l'amour qu'il bannissait définitivement du mariage, ne voyant cet engagement sacré que comme une fin aisée de parvenir à assurer ses arrières, de vivre d'une union arrangée dont le seul but serait de maintenir à flot l'économie de toute une vie et de fuir loin de la précarité. Hantise de la famille Telemnar et surtout du grand courtisan qui avait mené à bien sa barque et sa carrière, croyant ainsi protéger sa famille du mal. Et pourtant, le voilà qui menait tout droit sa fille bien aimée en enfer, la privant de ce semblant d'écrivain qu'elle aimait en secret depuis quelque temps déjà. Quelle douloureuse désillusion que d'apprendre qu'il n'était pas un pauvre poète sans le sou qui trainait jusqu'à tard dans les tavernes du village. Une tromperie dont Louise avait du mal à se remettre pour la simple et bonne raison que son rang, sa condition sociale aurait assurée un mariage entre eux deux sans même que son père ne puisse songer un seul instant à donner sa main au frère du roi. Lui dire la vérité aurait évité bien des quiproquos malencontreux et surtout bien des gênes. Désormais, elle était comme happée par le devoir du protocole mais, également par celui d'une fille envers son père. Elle s'efforçait de chercher une solution pour fuir à son malheur mais, rien n'y faisait : aucune ne lui semblait bonne et quoi qu'elle fasse, elle entacherait sans aucun doute l'honneur de la famille. Cet honneur que son paternel avait mis tout une vie de dur labeur à forger. Louise était donc furieuse contre cet homme qu'elle adorait pourtant et qui lui donnait rendez-vous une fois la nuit tombée. Durant toute la journée, la demoiselle se tortura l'esprit à peser le pour et le contre pour qu'enfin son cœur l'emporte sur sa raison. Elle se devait de répondre à sa mystérieuse invitation. Peut-être serait-ce sa dernière occasion de le revoir avant son mariage. Elle ne pouvait tout simplement pas supporter cette idée. Elijah n'était que son promis mais, Jon lui, était l'homme à qui elle avait tout donné, jusqu'à sa pureté. Une fois le soleil couché et la lune haute dans le ciel, Louise s'empara de sa cape qui couvrait ses vêtements ainsi que le haut de sa tête et s'engouffra dans l'obscurité du parc, une bougie à la main afin de guider ses pas. Après quelques minutes à s'assurer qu'elle n'était pas suivie, elle remarqua finalement l'ombre de son cher et tendre dont elle ne voyait que le dos. Elle s'approcha de l'arbre où il avait élu domicile, son cœur battant la chamade dans sa poitrine alors qu'elle était partagée entre deux sentiments des plus destructeurs : l'amour et la colère. « Jon. » Murmura-t-elle en un souffle qui se voulait assuré et ferme. Lorsqu'il se retourna et croisa son regard océan, les traits de visage de la jeune femme devinrent soudainement plus doux. Comme si le jeune homme avait pu effacer toute cette haine qu'elle portait en elle depuis des jours.

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Louise & Jon

Jon était de plus en plus fébrile, de plus en plus impatient. Il lui semblait que cela faisait une éternité qu'il attendait ainsi, au pied de cet arbre, point de rendez-vous secret. Il commençait à se dire qu'elle ne viendrait pas, et de là venaient d'autres questions : était-ce parce qu'elle n'avait pas pu s'éclipser discrètement, ou tout simplement parce qu'elle n'en avait pas eu l'envie ? Cette dernière option abattit un peu plus Jon, qui se sentait déjà bien mal. Et encore, il n'était pas encore arrivé à la conclusion que s'il avait immédiatement décliné sa véritable identité, Louise aurait pu être sienne. Ah, ça aurait fait un beau mariage. Jon était si triste, en y pensant. C'était le lot de son époque, de sa vie. Combien de mariages malheureux, pour combien de mariage d'amour ? Jon aurait pu être de ces chanceux qui avaient épousé une vraie perle, une femme qu'ils aimaient tant que ce serait pour toujours.

Il ne l'attendait pas du bon côté, et ainsi elle arriva par devers lui. Il vit cependant un semblant de lueur de bougie, quelques secondes seulement avant que ce doux mot ne retentisse : « Jon». Il se retourna vivement, croisa le regard de sa belle, et manqua soupirer de bonheur. Elle était là, son visage à demi-dissimulé sous une cape, ses merveilleux yeux bleus et ses traits doux à peine éclairés par la lumière vacillante de la bougie qu'elle tenait dans sa main. Elle est belle, fut la première pensée qu'eut Jon. Puis enfin, il répondit : « Louise, tu es là ! ». C'était évident, mais il était si heureux de la voir. Il aurait aimé poser ses lèvres contre les siennes, la prendre dans ses bras et la serrer fort, sentir le parfum de son cou, de sa gorge. Mais quelque chose le retenait. Peut-être l'écho de leur avenir qui s'annonçait si sombre, si triste. Louise porterait le blanc pour Elijah, et non pour lui. Jon assisterait au mariage de son adorée, assis sur le banc des invités d'honneur. Il serait aux premières loges pour la voir prêter le serment du mariage. Ce serait un jour terrible, pour lui. Le pire viendrait après le banquet, quand il irait se saouler pour s'empêcher de penser au moment terrible que vivrait Louise : sa nuit de noces.

« Tu l'as bien compris, jolie fleur, je ne suis pas celui que j'ai prétendu être... », débuta-t-il, hésitant et baissant les yeux devant le regard pénétrant de Louise, qui le fixait. « Tu semblais si conquise par cet écrivain fauché que j'ai joué ! Je ne voulais pas te décevoir. Seule mon identité était fausse, le reste était vrai, bel et bien réel. », poursuivit-il, faisant un geste vers elle avant de se raviser. Il ne voulait pas qu'elle le refuse, il préférait lui laisser le temps de venir à lui, si elle le désirait toujours. « N'épouse pas mon cousin, ce serait comme me tuer ! », finit-il par dire un peu plus fort, conscient lui-même de dire des sottises. Elle obéirait à son père, parce que c'était le devoir d'une fille, et que bien que Louise ne soit pas la plus obéissante, elle s'y plierait. Ce mariage était bien trop important pour sa famille, si elle le refusait, elle s'exposerait à des choses encore plus terribles.

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JON AND LOUISE;

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Sur le chemin la menant à son aimé, Louise avait songé à de nombreux scénarios. Elle s'était imaginée très contrariée, l’injuriant d’innombrables noms d'oiseaux auxquels Jon n'aurait pu riposter au risque d'y perdre sa langue. Malgré cela, la réalité en fut tout autrement. En effet, la jeune Telemnar, au vu du désarroi et du soucis apparents qui s'étaient emparés du délicieux visage de son adoré, ne put reporter sa frustration à son encontre puisqu'il semblait déjà bien amoché par la nouvelle du mariage. Il lui parut si atteint par la chose qu'elle désira le prendre dans ses bras comme pour apaiser ses craintes mais, se ravisa de peur de sembler trop pressante et surtout, trop faible face à cet amour inconditionnel qu'elle lui portait. Ainsi, elle le laissa se justifier tout en gardant le silence, préférant écouter ses dires avant de se prononcer. La fille du grand courtisan fixait l'homme qu'elle aimait d'un regard neutre mais perçant tant elle s'efforçait à ne pas faiblir sous son regard. Une tâche qui fût bien douloureuse surtout lorsqu'il lui fit ses aveux concernant sa véritable identité. Ses paroles lui rappelèrent les raisons pour lesquelles elle avait accepté de répondre à son invitation nocturne, désobéissant à toute bienséance et surtout, à son futur époux à qui elle devait le respect le plus total en tant que future princesse de l'empire Thoron. Néanmoins, Jon jura à Louise que malgré son mensonge, le reste fut et demeurait bel et bien réel à ses yeux. Le cœur de la demoiselle se serra dans sa poitrine à l'entente de cette promesse, se remémorant les moments passés en sa compagnie et surtout le jour où il posa sa main sur elle, plus loin où aucun homme ne s'était jamais aventuré. Cette seule pensée provoqua de longs frissons à Louise qui tentait toujours bien que mal de ne pas s'effondrer. Lorsqu'il en eut terminé, Jon essaya de s'approcher d'elle avant de changer d'avis, ce qui eut le don de blesser Louise. « Tout était si simple lorsque tu n'étais qu'un écrivain et moi, une jeune femme amoureuse et libre à la fois. » Dit-elle en baissant le regard l'espace d'un seul instant. « Je t'en veux de m'avoir pas prise pour femme lorsque tu en avais l'occasion. Tu es le cousin du roi, mon père n'en aurait jamais espéré plus. Du moins, jusqu'à aujourd'hui. » Répliqua-t-elle avec tout le désespoir du monde, se tournant pour ne pas lui offrir la vue de ses larmes qui commençaient à naitre dans le coin de ses yeux accablés par la douleur. Lui aussi semblait tout aussi affligé qu'elle ne l'était, la suppliant de ne pas épouser Elijah au risque de lui briser le cœur. Louise serra les poings à cette demande, haussant désormais le ton. « Comment oses-tu me demander cela. » lâcha-t-elle peinée, alors que ses mots étaient rythmées par le bruit qu'émettait la bougie en se heurtant contre le bougeoir en fer, tant le bras de Louise tremblait de rage. Elle finit par se tourner, lui faisant face à nouveau. Son visage était meurtrit par la peine, plus blanc qu'il ne l'était habituellement. « Je t'aime Jon mais, me voilà piégé contre mon gré. Si je fuis avec toi, non seulement le roi retirera toute noblesse à ma famille mais en plus, il nous traquera pour nous tuer. Ce serait un affront et un déshonneur incroyable que le prince Elijah ne saurait supporter au risque d'en devenir la risée de toute la contrée. » Louise ne pouvait attendre plus longtemps. Ainsi, elle posa sa bougie dans l'herbe et tomba dans entre les bras réconfortants du jeune Thoron, posant sa joue contre le torse de ce dernier. La demoiselle fermait les yeux, bercée par les battements affolés du cœur de celui à qui elle avait donné son amour et bien plus encore : son honneur. Choix qu'elle ne regrettait pas mais qui s'annonçait comme un triste coup du sort. « Je porterai son nom et son héritier mais, mon cœur sera à jamais tien Jon. » Finit-elle par souffler avant de relever son visage pour croiser son regard. Sans perdre un seul instant, elle déposa ses lèvres contre les siennes, l'embrassant à en perdre haleine.

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Louise & Jon

« Tout était si simple lorsque tu n'étais qu'un écrivain et moi, une jeune femme amoureuse et libre à la fois. Je t'en veux de m'avoir pas prise pour femme lorsque tu en avais l'occasion. Tu es le cousin du roi, mon père n'en aurait jamais espéré plus. Du moins, jusqu'à aujourd'hui. » répondit-elle, légèrement distante. Le coeur de Jon sembla se briser un peu plus : il n'avait pas vu les choses sous cette angle-là. Il n'était pas encore arrivé à cette réflexion, et maintenant, il sentait le poids de la culpabilité et des remords sur ses épaules. Louise l'accusait clairement d'avoir précipité sur eux un destin malheureux, alors que tout aurait pu être comme ils le souhaitaient. Jon avait voulu se faire passer pour ce qu'il n'était pas : un écrivain, un artiste fauché. Ses bêtises lui coûtaient la femme de sa vie, un avenir radieux et des bambins joyeux. Jon était si désemparé, si frustré, qu'il ne vit pas que Louise détournait le regard pour cacher ses larmes loin de la lueur de sa bougie. Il ne dit rien pendant un moment, avant de finalement la supplier de ne pas épouser Elijah. La réponse de Louise ne se fit pas attendre : « Comment oses-tu me demander cela ». Il se sentit mal, mais aussi vexé. Il restait centré sur lui-même, et refusait de voir tout ce que Louise pourrait perdre en se refusant à Elijah, tout ce que ce mariage engageait. Il était aveuglé par cette idée du bonheur qu'il s'était fait : il lui semblait qu'elle était là, tout près, qu'il pouvait presque l'effleurer du doigt. Mais jamais il ne la toucherait. « Je t'aime Jon mais, me voilà piégée contre mon gré. Si je fuis avec toi, non seulement le roi retirera toute noblesse à ma famille mais en plus, il nous traquera pour nous tuer. Ce serait un affront et un déshonneur incroyable que le prince Elijah ne saurait supporter au risque d'en devenir la risée de toute la contrée », reprit Louise, visiblement résignée. Jon en fut attristé, bien que les doux mots "je t'aime" avaient été prononcé. Il voulut répondre, en commençant par lui dire encore qu'il l'aimait aussi, mais Louise le prit de court en se jetant dans ses bras. Il l'accueillit contre son torse, la serra dans ses bras fort sans pour autant la blesser. « Je porterai son nom et son héritier mais, mon cœur sera à jamais tien Jon », lui souffla-t-elle tout près, et ses mots eurent un double effet sur le noble : il était à la fois triste et en colère, mais ne pouvait reléguer au second rang sa déclaration. Il était réconforté d'apprendre que son cœur serait à lui, tout comme le sien était à elle. Lorsqu'elle redressa la tête pour chercher ses lèvres, Jon la pressa un peu plus contre lui, s'abandonnant totalement à cet instant privilégié. Il titilla sa jolie bouche avec sa langue, cherchant à caresser la sienne. Cela faisait si longtemps, qu'un semblant de désir monta en lui, qu'il réprima tant bien que mal. Il avait envie de passer des heures à la cajoler, à l'embrasser ; mais il ne pouvait sortir de sa tête leur situation, et avait envie d'en parler. « J'aurais tant aimé que tu sois ma femme, que tu portes mes enfants. Même si je sais que ton cœur m'appartient, je ne pourrais supporter l'idée de te savoir nue avec lui, même si cela rentre dans tes obligations maritales... », fit-il, à la fois soucieux et songeur. Il aimait son cousin, Elijah, mais l'imaginer caresser, pénétrer l'intimité de sa Louise, le rendait malade. Comment pourrait-il continuer à entretenir de bonnes relations avec son cousin, tout en ayant ces pensées dans la tête ? « Nous continuerons à nous voir en cachette, n'est-ce pas ? Et si tu tombes enceinte et qu'il est de moi, feras-tu croire à Elijah qu'il est de lui ? », reprit-il, sentant monter la colère en lui. Jon avait toujours eu cette propension à tout dramatiser, peut-être un trait propre aux artistes. Il s'imaginait toujours le pire, parfois simplement pour ne pas être déçu. Mais là, c'était tout autre chose. Il était jaloux d'Elijah, et le serait certainement pour toujours, à partir de maintenant.

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JON AND LOUISE;

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Lorsque Jon répondit au baiser de Louise, le cœur de celle-ci sembla s'arrêter un instant. Cela faisait si longtemps qu'elle n'avait pas eu le privilège d’entacher un peu plus son honneur et elle devait avouer que cela lui avait diablement manqué. Il était le seul homme à n'avoir jamais eu autant d'emprise sur sa personne et la jeune femme était tiraillée entre son bon plaisir et sa crainte de le voir partir pour toujours, l'abandonnant à son triste sort. Alors, lorsque Jon mit fin à leur tendre et délicieux échange, Louise sembla contrariée d'en rester si péniblement sur sa faim. Depuis le jour où elle s'était abandonnée dans les bras de son amant, la future mariée ne songeait plus qu'au moment où elle pourrait enfin recommencer. Il avait éveillé en elle une flamme, un désir inextinguible qui ne demandait qu'à être maintenu. Troublée par tant de sentiments contraires, la jeune Telemnar préféra reculer d'un pas, écoutant avec attention son adoré. Jon en vint au fait, évoquant la nuit de noce que Louise aurait à passer en compagnie du prince Elijah ainsi que des enfants qu'ils n'auraient jamais ensemble. A ces mots, la douloureuse fut si pressante dans sa poitrine qu'elle ne put lui répondre. Elle n'avait guère envie d'honorer ses obligations matrimoniales et la seule pensée qu'un autre homme puisse la toucher la répugnait étrangement. Elle savait que le cousin du roi, ce prétendu poète fauché comme le blé, était et serait pour toujours l'homme qu'elle aimait et à qui elle rêverait d'offrir son corps, nuit après nuit sans jamais se lasser. Cependant, leur rencontre nocturne prit un ton soudain plus dramatique puisque le jeune Thoron ne put s'empêcher d'évoquer également leur futur en tant qu'amants et d'effleurer le sujet sensible que serait l'enfant à venir si Louise en venait à tomber enceinte. Bien qu'elle tentait de demeurer le plus calme, les questions de Jon eurent comme l'effet d'un coup de canon en elle, semant un désarroi des plus terribles. « Je l'ignore... Je ne peux envisager un seul instant sa main se posant sur mon corps tandis que je n'ai nul mal à désirer la tienne. Je ne veux pas être la mère de ses enfants, ni même de cette union qui fait d'ores et déjà mon malheur. » Dit-elle en un soupir las. La demoiselle sentait la colère s'emparer de Jon et tentait de calmer ses maux en posant sur lui un regard tendre et confiant malgré l’inquiétude qu'elle tentait de dissimuler. « Oh mon amour! je ne rêve que de toi. » Finit-elle par ajouter alors qu'elle se précipita à nouveau dans le creux de ses bras rassurants. De folles pensées envahissaient son esprit. Elle songeait à s'enfuir avec lui, à tout laisser derrière-elle et ce sans aucun regret. Pourquoi aurait-elle à souffrir d'un mariage que ni elle ni Elijah ne désirait sous prétexte que le temps filait et qu'il était temps de mettre alliance à son doigt ? C'était une raison des plus idiotes mais, jamais son père ne pourrait comprendre les sentiments qu'elle avait pour le cousin du prince, lui qui n'avait jamais connu tel amour dans sa vie, préférant de loin le pouvoir à tout autre chose. Le regard de Louise ne put se détacher un seul instant de celui de Jon. Leurs lèvres étaient si proches qu'il pouvait sentir son souffle heurter sa peau. Elle ne pouvait faire autrement que d'être près de lui, c'était vital. « Emmène-moi avec toi. Partons loin d'ici et fais de moi ta femme. Nul homme ne peut séparer ceux que Dieu a uni. » Murmura-t-elle comme pour partager un secret qu'aucune autre personne ne pouvait connaître. C'était insensé et complètement fou mais, elle l'aimait et était prête à tout pour être avec lui.

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Louise & Jon

« Je l'ignore... Je ne peux envisager un seul instant sa main se posant sur mon corps tandis que je n'ai nul mal à désirer la tienne. Je ne veux pas être la mère de ses enfants, ni même de cette union qui fait d'ores et déjà mon malheur. », fut la réponse qu'il obtint de la jolie bouche de Louise. Elle avait soupiré, l'air las. Jon, lui, restait silencieux mais en son for intérieur, il bouillonnait. Ses pensées se bousculaient dans sa boîte crânienne, des images passaient devant ses yeux, fruit de son imagination. Il imaginait Elijah, s'approchant de Louise, terrifiée à l'idée de devoir se déshabiller devant un homme qu'elle n'aimait pas. Il imaginait Elijah et Louise, nus et obligés de se toucher, parce que c'est ce que tout le monde attendait d'eux. Avec un mariage venait obligatoirement la consommation, et alors toute la cour attendrait de Louise qu'elle donne un héritier mâle ; ce que d'ailleurs, la reine Nymphéa n'avait pas l'air de pouvoir faire. Louise serait écrasée par le poids des conventions, du mariage. Jon, lui, resterait impuissant à ce désastre qui se jouerait juste sous son nez. Peut-être même qu'Elijah viendrait se plaindre de son épouse auprès de son cousin : Jon ne le supporterait pas. Il ne pourrait jamais faire semblant : c'était beaucoup plus facile de se prétendre écrivain sans le sou qu'insensible aux charmes de la belle Louise. Jamais il ne pourrait faire croire à quiconque qu'il n'avait aucun sentiment pour la fiancée de son cousin. Tout finirait par se révéler, et alors que se passerait-il ? Il était totalement perdu dans ses pensées, détaché de la réalité ; jusqu'à ce que Louise se jette de nouveau au creux de ses bras, soupirant tragiquement : « Oh mon amour ! je ne rêve que de toi. » Ils restèrent un moment ainsi, l'un contre l'autre, leurs lèvres s'effleurant sans pour autant se toucher. Jon était traversé par de multiples émotions : amour, passion, désir, culpabilité, désarroi face à l'avenir... Sa Louise était là, bien réel et dans ses bras. Elle était là, avec ses belles boucles blondes et son teint de porcelaine. Elle était là, et elle lui dit subitement : « Emmène-moi avec toi. Partons loin d'ici et fais de moi ta femme. Nul homme ne peut séparer ceux que Dieu a uni. » Encore une fois, un mélange de réactions différentes se produisit à l'intérieur de Jon. Il eut d'abord un éclair de lucidité, se disant que jamais il ne pourrait faire ça, que ce serait les conduire tout deux à un destin tragique, comme les héros des épopées romantiques. Puis il la regarda, si près et si loin à la fois, et toute raison le quitta. « Nous partirons, nous irons où tu veux ! Dans une autre contrée, nous recommencerons de zéro ! Tu seras ma femme et tu porteras mes enfants, personne ne pourra rien contre nous ! », débita-t-il avec rapidité, soulevant en même temps Louise pour la faire tournoyer autour de lui, sur le coup de l'euphorie, avant de la reposer au sol. Ils pourraient vivre d'amour et d'eau fraîche, Jon écrirait des poèmes et des livres pour les vendre, il pourrait alors subvenir aux besoins de sa princesse. « Où te plairait-il d'aller, ma douce ? », demanda-t-il, souriant et heureux. Il ne pensait qu'à l'instant présent, et décida de coller précipitamment sa bouche contre celle de Louise, l'embrassant avec une avidité non dissimulant. Il descendit jusque dans son cou, l'embrassant toujours, écarta légèrement sa robe pour dénuder son épaule et l'embrasser aussi, avant de revenir vers ses lèvres. Il la pressait contre lui, sentant son parfum si doux à plein poumon. Il la désirait, ne voulait qu'elle. « Je t'aime, je t'aime », fit-il, passionné et désireux.

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JON AND LOUISE;

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Louise regardait son amant avec inquiétude. Il semblait se débattre avec ses voix intérieures et la jeune Telemnar craignait une réponse négative à sa quête. Elle désirait partir loin de Thoron avec son aimé. S'enfuir vers d'autres paysages où leur amour ne serait ni un péché, ni un crime ou même une offense faite au roi. Le doute fût malgré tout bien vite dissipé puisque c'est en un élan euphorique que Jon répondit à Louise, la faisait tournoyer tout en lui jurant mondes et merveilles, loin de leur contrée d'origine. La demoiselle se voyait d'ores et déjà fuir au petit jour, laissant derrière elle les regrets et les promesses liés à cette union. Son cœur s'affolait dans sa poitrine tandis qu'un large sourire étirait désormais ses joues rougies par l'émotion. « Qu'importe tant que je suis avec toi. » Murmura-t-elle avant de répondre à son baiser. Jamais elle n'aurait pensé dire cela à un homme un jour mais, Jon avait tout remis en question dans sa vie. Elle qui auparavant méprisait les femmes amoureuses, pensant que c'était un synonyme de faiblesse. Mais, en vérité, Louise n'était pas faible lorsque l'être qu'elle aimait était à ses côtés. Elle était même sans doute la femme la plus courageuse et forte de ce monde. Sa seule faiblesse était de le perdre mais, elle était convaincue que rien ne viendrait jamais plus se mettre en travers de leur chemin. Lorsqu'elle sentit les lèvres de Jon s'égarer le long de son cou et de son épaule, toutes ses pensées furent comme balayées en un instant. Elle ne songeait plus qu'à l'instant présent, reniant le reste. Elle se sentait comme la première fois qu'il avait osé poser sa main sur elle, la crainte en moins. Désormais, Louise était davantage plus certaine de ses gestes mais, non moins désireuse de sentir sa peau contre la sienne. Si bien qu'elle s'empressa de retirer le manteau en cuir de son amant qui termina sa course contre l'herbe fraiche. La situation était certes risquée et délicate mais Louise ne craignait plus rien une fois dans les bras de Jon. « Je t'aime aussi. » Souffla-t-elle en un soupir de bien-être que lui procurait le jeune homme sous ses délicieux baisers. Dans ce parc, seule la nuit et les arbres étaient leurs alliés. Et au diable la peur de se faire prendre, Louise frémissait d'impatience à l'idée que Jon lui fasse une nouvelle fois l'amour car, de sa vie, elle n'avait jamais encore goûté à tel plaisir. Rien n'était comparable à cette sensation que le jeune Thoron lui avait offert la première fois et dont elle rêvait depuis ce jour, comme obsédée par l'envie de recommencer. Le reste des vêtements de Jon ne tardèrent pas à suivre, si bien qu'il n'était plus vêtu que de son pantalon. Le regard de la demoiselle se perdit le long de son torse alors qu'elle se mordait la lèvre inférieure face à tant de perfection et de désir. Elle ne put s'empêcher de venir dévorer son épaule d'ardents baisers, gage que quoi qu'il advienne, leurs destins étaient désormais scellés à tout jamais.

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Louise & Jon

Jon se laissa faire lorsque Louise lui retira son manteau, ce qui eut pour effet de l'exciter davantage. Lorsqu'elle lui souffla enfin les doux mots de "je t'aime", soupirant de bonheur, le Thoron fut si content qu'il redoubla d'ardeur dans ses baisers. Tout son cou, son épaule avait été passé au crible par ses lèvres, chaudes et avides. Il ne fallut pas longtemps pour que Jon se retrouvât torse nu, ses vêtements laissés à l'abandon sur l'herbe douce et humide. La nuit était fraîche mais il n'avait pas froid : à vrai dire, il se sentait plutôt bouillant : rongé par le désir de sentir une nouvelle fois le corps de Louise. Le souvenir de leur première fois ensemble était encore bien présent, il pouvait se remémorer chaque détails, ce qui le rendait encore plus désireux de recommencer. Il revoyait la jolie gorge de Louise, sa peau blanche comme le clair de lune et ses jolies cuisses de jeune fille. Elle était belle, et elle l'était encore plus lorsqu'elle gémissait. Il n'avait jamais vraiment fait l'amour avec une femme avant Louise : il n'avait fait que forniquer, sans sentiments, des relations purement charnelles. Parfois, il avait songé être amoureux ; mais maintenant qu'il l'était de Louise, il se disait que jamais il n'avait ressenti ça, que c'était nouveau et enivrant.

A son tour, Jon dénoua le nœud de la cape de Louise pour qu'elle glisse d'elle-même sur le sol, découvrant une robe d'apparat agréable à regarder. Il continuait toujours de l'embrasser, tandis qu'il défaisait un à un les lacets qui retenaient son corsage, désireux de la voir nue. La robe de la jeune Telemnar tomba un peu, la découvrant jusqu'au nombril. Jon arrêta un moment de la couvrir de baisers pour l'observer, l’œil pétillant. Elle était encore plus belle que dans ses souvenirs. Il avança une main timide vers le sein droit de Louise, puis se mit carrément à la caresser tout en attrapant sa bouche, titillant ses lèvres avec sa langue. Il la saisit par la taille et l'entraîna au sol avec lui, se coucher sur leurs vêtements délaissés. Jon n'avait plus aucune conscience de l'environnement : peu lui importait qu'ils soient dans le parc du palais royal. Il lui semblait qu'ils étaient à l'abri de tout, cachés parmi les arbres, seuls dans la nuit noire. Seule la lune serait les témoins de leurs ébats amoureux.

▽ **parchemins.** : 79

JON AND LOUISE;

when life leaves you high and dry, i'll be at your door tonight, if you need help. i'll shut down the city lights, i'll lie, cheat, i'll beg and bribe to make you well.

Louise ne songeait pas un seul instant à Elijah. Son union avec le prince n'était qu'un lointain cauchemar qui n'avait pas lieu d'être en ces retrouvailles si festives et passionnées. Au yeux du monde et selon les convenances de l'époque, la jeune Telemnar avait perdu tout honneur et n'était pas digne de se prétendre femme du monde. Elle n'était plus d'une délurée aux mœurs bien trop légères. Bien qu'elle craignait que cette histoire ne soit révélée au grand jour et ternisse la réputation de sa famille, elle n'éprouvait cependant aucun remord. Si aimer Jon à tel point qu'elle ne pouvait supporter d'être loin de lui était un crime alors, elle préférait accepter son sort et clamer haut et fort les sentiments qu'elle avait à l'égard du jeune homme. Il était incroyable de penser que deux êtres si amoureux ne pouvaient être ensemble sous prétexte que Louise était promise au Prince qui lui même était amoureux de la cousine de cette dernière. Tant de vies et d'espoirs brisés pour une promesse éternelle faite à Dieu. Une promesse dont la future mariée ne penserait aucun mot.

Le corps tout entier de Louise se mit à trembler sous l'affront que la main de Jon (refroidie pas la douceur de la nuit) eut l'audace de commettre à l'encontre du sein délicat de sa bien aimée. Partagée entre son désir insolent et sa tendre lenteur, la jeune femme ignorait s'il était mieux de languir davantage ou de jouir immédiatement d'un plaisir interdit. Désormais allongée sous le corps massif et à moitié dénudé de son amant, Louise ne put s'empêcher de lui adresser un regard emplie de malice et de désir, lui dérobant un furtif baiser au passage. Ses mains glissèrent le long de ses côtés jusqu'à finir leur course au dessus de son pantalon qui ne tarda pas à rejoindre le reste des vêtements. En l'espace d'un instant, Louise fut frappée par une frénésie des plus certaines. Ses gestes étaient désormais plus pressants et habiles qu'autrefois, prouvant à Jon à quel point elle avait envie de lui. Jamais elle ne s'était imaginée consommer une nouvelle fois leur amour en un lieu aussi insolite mais, ces détails futiles ne lui importait que trop peu. Le voile étoilé serait leur allié, gardien de leur secret le plus précieux. Cela faisait bien trop longtemps qu'ils n'avaient pas eu l'occasion de se voir et Louise priait pour que cet instant demeure à jamais, se délectant de chaque instant, de chaque fait et geste que Jon effectuait à son égard tout en plaignant chaque être qui n'avait jamais eu la chance de ressentir ce qu'elle ressentait et d'être aimé comme Jon l'aimait.

La jeune Telemnar passa sa main dans les cheveux de Jon, l'embrassant avec fougue alors que ses paupières se fermaient lentement. Les images de leur première nuit passée ensemble ne cessaient d'envahir l'esprit de la future princesse qui ne put s'empêcher de mordre la lèvre de son amant, preuve de son impatience. Malgré la fraicheur de la nuit, Louise n'avait pas froid tant elle bouillonnait de désir pour Jon. Cet instant d'amour et de partage n'appartenait qu'à eux, loin des regards indiscrets et des langues bien trop pendues. Elle l'aimait. Mon Dieu qu'elle l'aimait.

love.disaster

Louise & Jon

Les gestes de Louise étaient beaucoup plus surs, beaucoup plus affirmés que la dernière fois. Elle n'était plus vierge, avait déjà l'assurance d'une femme. Jon se laissa faire lorsqu'elle lui retira son pantalon, se retrouvant ainsi quasiment nu sur elle. Il aimait la voir ainsi, sous lui, prise de frénésie, enivrée par le désir. Lui-même ressentait de nouvelles choses : il n'avait jamais été plus amoureux qu'en cet instant, et l'acte sexuel changeait du tout au tout, à ses yeux. Il ne s'agissait plus de forniquer, d'assouvir des pulsions primaires, mais de faire l'amour, dans toute la beauté du terme. Il finit par être complètement dénudé, le corps entièrement excité, parcouru de frisson. Maintenant qu'il était nu, il s'attela à mettre Louise dans la même situation, la déshabillant dans un mélange de douceur et d'empressement mal contrôlé. En quelques minutes de gestes rapides et minutieux et de baisers fougueux, les deux amants étaient nus comme à leur premier jour.

Jon embrassa le cou de Louise, ses cheveux, son visage tout entier, jusqu'aux prémices de sa gorge. Ils s'embrassèrent longuement, jouèrent un moment ensemble avant d'enfin passer à l'acte tant attendu. Jon n'avait évidemment pas touché une femme depuis la première fois avec Louise ; et étant un homme, il fut comme soulagé d'enfin pouvoir réitérer l'expérience. Tout le plaisir était augmenté du fait que c'était Louise qu'il pénétrait, que c'était en Louise qu'il bougeait, d'abord lentement pour ne pas lui faire de mal, puis un peu plus vite au fur et à mesure que l'excitation et le plaisir montait. Il enfouit sa tête dans le cou de Louise, lui susurrant des mots doux, l'embrassant. Il essayait d'être parfait, de la satisfaire au mieux. Il ne voulait pas qu'elle soit déçue, l'effet de la défloraison et l'excitation de la première fois dissipée. Il avait envie qu'elle l'aime pour toujours, en tant qu'homme et en tant qu'amant.

(désolée c'est carrément nul you're my happy ending + louise [hot] 3167858558

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» l'opium du peuple. (Louise)

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